On ne va pas se mentir, lorsqu’on devient maman, une charge mentale importante s’abat sur nous :
- A-t-on bien pensé à prendre le rendez-vous chez le pédiatre ? Ou encore chez l’ostéopathe (bah oui, une mauvaise chute à l’école, ça arrive…) ? Chez l’ORL ? Etc…
- A-t-on bien pensé à trier les vêtements pour faire un peu de place dans le dressing ? (comment ça il n’a mis ce vêtement qu’une malheureuse fois et ça ne lui va déjà plus, pffff !)
- A-t-on bien rempli les tâches données par la maîtresse ? (ramener la tenue adéquate pour l’activité prévue, apporter des petites choses pour la réalisation d’un travail à l’école ou encore des ingrédients pour faire un gâteau).
- A-t-on bien pensé au menu de la semaine pour la gestion des courses et des repas ?
- A-t-on checké les activités sympas qu’on pourrait faire en famille le week-end ?
Bref, la liste pourrait être encore bien longue.
Et elle s’allonge encore plus en cette belle période de Noël (sapin, décoration de la maison, course aux cadeaux, ateliers DIY…).
Comment survivre à tout cela ?
En ce qui me concerne, mon maître-mot consiste en un seul terme : anticipation.
C’est un peu ma boussole et c’est ce qui me permet ensuite de pouvoir lâcher du leste sur certains jours (car être en flux tendu tous les jours, non merci !).
Lorsque la motivation me fait cruellement défaut, je me rappelle combien je serais reconnaissante d’avoir anticipé telle ou telle chose.
C’est cette anticipation qui me permettra ainsi d’avoir l’esprit tranquille, de vraiment profiter de mes proches et de ma famille, de vivre des vrais moments de partage sans avoir le cerveau en ébullition.
C’est grâce à elle que je pourrais réellement concentrer mon attention sur le moment présent, le vivre pleinement sans penser à toutes les choses qui me resteraient (encore) à faire.
C’est ma manière à moi de ne pas (trop) me sentir submergée, débordée.
Bien évidemment, dans toutes ces tâches que nous inscrivons sur no to-do list, l’essentiel est d’y prendre du plaisir (autant que possible).
Peut-être que certaines d’entre elles ne sont pas indispensables ?
Par exemple, si vous êtes dans une période où vous vous sentez véritablement fatiguée, avec un manque d’énergie notable, pourquoi vouloir vous acharner à décorer votre maison pendant toute une journée entière si c’est plus un fardeau qu’un plaisir ?
C’est OK de faire moins et de vous préserver.
Faites suivant vos envies, suivant vos propres codes.
Peu importe ce que les autres font, ce qui compte par dessus tout, c’est votre bien-être.
Rappelez-vous qu’en faisant les choses avec le coeur et non par contrainte, l’émotion partagée n’en sera que plus grande.
N’est-ce pas là le fondement même de la famille ? Partager avec amour, tout simplement.