
Franchir le cap de la reconversion professionnelle n’est pas une mince affaire.
Pour ma part, même si je ne ressentais aucun épanouissement au travail (ce mal-être déteignant sur l’ensemble de ma famille…), pendant de nombreux mois, il m’a tout de même été plus facile de me contenter d’une situation, certes peu satisfaisante, mais plus confortable qu’un grand saut dans l’inconnu.
Après m’être autorisée à sortir des injonctions et (enfin !) vivre la vie professionnelle qui me ferait vibrer, je voulais certes entreprendre et donner vie à mon projet de coeur mais pas de n’importe quelle manière.
Or, entre le monde rigide du droit duquel j’étais issue et l’idée reçue bien ancrée selon laquelle la réussite d’un entrepreneur s’accompagne nécessairement d’un dur labeur, voire même d’une véritable souffrance, il m’a longtemps été difficile d’imaginer une autre voie que celle du « No pain no gain ».
Mais alors pourquoi se lancer dans l’entrepreneuriat si ce n’est pas pour être plus libre que dans le salariat ?
C’est en tentant de répondre à cette question que j’ai découvert le Slowpreneuriat !
Le Slowpreneuriat, qu’est-ce que c’est ?
L’on peut définir le slowpreneuriat comme étant l’art de réussir tout en ralentissant.
En d’autres termes, il s’agit de construire une entreprise au service de votre vie et non pas l’inverse.
Ici, priorité est donnée non pas aux objectifs business mais aux objectifs de vie, à vos valeurs, à votre personnalité.
Et ça, lorsqu’on est maman, ça fait toute la différence !
Le slowpreneuriat nous apprend à aller à l’essentiel, à savoir se poser les bonnes questions pour prendre une décision, à dire « non » à des projets ou des sollicitations qui ne nous correspondent pas.
Le slowpreneuriat nous encourage à adopter une communication plus slow.
Dans une société qui ne cesse de voir se multiplier les canaux de communication, les réseaux sociaux, il est bien difficile de s’y retrouver.
Par exemple, l’on a tendance à penser que la visibilité d’un entrepreneur nécessite obligatoirement la mise en place d’une stratégie de communication sur les réseaux sociaux.
Pourtant, ce n’est forcément pas le cas.
Il existe d’autres manières de créer une communauté engagée (newsletter par exemple). A mon sens, le lien créé n’en sera que plus fort, sincère et authentique.
C’est précisément la raison pour laquelle Maman Risette a fait le choix de ne pas communiquer sur les réseaux sociaux. La mise en place d’une newsletter inspirante me ressemblait vraiment.
Par ailleurs, elle s’inscrit parfaitement avec mon souhait de préserver la santé mentale des mamans et de privilégier les véritables échanges qualitatifs.
En résumé, le slowpreneuriat est tout un écosystème qui permet de mettre l’humain et son bien-être au premier plan : des valeurs fortes qui me guident chaque jour et que j’ai à coeur de vous transmettre à travers Maman Risette.