Il y a des idées reçues qui ont la peau dure.
Parmi elles, l’on retrouve la fameuse injonction « no pain, no gain » dont la traduction littérale pourrait être « pas d’effort, pas de récompense ».
En d’autres termes, la réussite entrepreneuriale devrait nécessairement engendrer souffrance et rythme effréné de travail.
Or, vous le savez, les injonctions et moi ne nous apprécions pas beaucoup…
Lorsque je me suis lancée dans l’entrepreneuriat, il m’est vite apparu que je serais incapable de coller aux standards édictés par la société.
Ma casquette de maman de deux enfants en bas âge ainsi que la fatigue accumulée depuis la naissance de mon premier enfant m’empêchaient de me dévouer corps et âme à mon projet.
Si j’avais la certitude de vouloir entreprendre et d’être sur le bon chemin professionnel (malgré les innombrables peurs et doutes), je ne voulais pas que ce soit au détriment de ma vie de famille ou encore de ma santé.
Non pas par manque d’envie ou encore d’ambition.
Je souhaitais simplement faire de mes objectifs de vie ma priorité.
Mes objectifs « business » devront donc pouvoir répondre à mes objectifs de vie et non pas l’inverse.
C’est alors que j’ai découvert le slowpreneuriat, un modèle d’entreprise dans lequel l’on travaille moins mais mieux.
Pour m’épauler dans le début de mon parcours entrepreneurial, je me suis donc tout naturellement tournée vers Laure Dodier, fondatrice de Ma Slow Boîte.
https://www.maslowboite.com/
Spoiler alert : vous pourrez très bientôt retrouver Laure au micro du podcast « Maman Risette » 🙂
Les enseignements que j’en retire me permettent d’affirmer pleinement ma position entrepreneuriale slow, complètement alignée à ma personne et à mes valeurs.
Finalement, le slowpreneuriat permet d’entreprendre en conscience.
L’écoute de son intuition y est reine.
Cela ne vous rappelle-t-il pas quelque chose ?
La maternité…
Cette dernière nous bouleverse tant que c’est souvent lors de notre congé maternité ou de notre congé parental que l’on commence à s’interroger sur notre avenir professionnel, peut-être même à envisager une reconversion professionnelle.
De tels questionnements sont déroutants.
L’essentiel est de s’écouter (vraiment !) et de s’autoriser à aller vers cette vie qui nous correspondrait mieux.
Je pense sincèrement qu’il faut apprendre à écouter cette petite voix qui sait intimement ce dont nous avons besoin.
Vous avez le pouvoir de prendre votre vie en main et de la façonner à votre image.
Je ne vous apprendrais rien en vous disant que le temps passe vite et qu’il nous est impossible de remonter le temps.
En revanche, il vous est possible d’agir et d’avancer vers une vie harmonieuse, respectueuse de vos valeurs et surtout remplie de risettes et non pas de frustrations.