
Vous l’avez tant attendu, tant voulu ce bébé.
Vous l’avez imaginé sous tous les angles (en édulcorant les quelques aspects négatifs qui s’insinuer furtivement dans votre esprit bien sûr !) tout au long de ces 9 mois de grossesse et vous n’aviez qu’une hâte, le découvrir enfin, poser votre regard émerveillé, plein d’amour, sur ce petit être qui allait à jamais chambouler votre vie.
Oui mais voilà, les choses ne sont pas toujours aussi idylliques que ce à quoi vous vous attendiez.
L’on a plus ou moins de difficulté à devenir parent et, en tout état de cause, élever un enfant s’apprend au fil des jours et nous donnera à un moment ou un autre du fil à retordre.
La parentalité peut être si difficile que l’on peut s’y perdre, quitte à s’oublier soi-même, notre enfant primant avant tout quoiqu’il nous en coûte.
Les premières années de vie de notre bébé sont particulièrement intenses puisqu’elles sont bien souvent ponctuées de maladies diverses et variées qui s’accumulent, qui rendent nos nuits (encore plus !) hachées, qui nous imposent parfois d’abréger nos journées et qui nous laissent sur les rotules.
Malgré la fatigue ressentie, on garde le cap et on poursuit tête baissée sans se préoccuper une seule seconde de notre bien-être. Il est toujours plus simple de se faire passer après (après avoir paré aux besoins de bébé et/ou des enfants, après s’être occupée de la maison, après avoir géré les repas, etc.).
On se dit à tort que l’on a encore de la marge, que l’on peut encore y arriver, que ça ne nous arrivera jamais de craquer.
Mais à trop se faire passer après, c’est prendre le risque de voir arriver ce moment où la coupe sera pleine et où on ne pourra plus faire face à force de ne pas avoir répondu à nos besoins.
Le bien-être maternel ne doit pas être considéré comme une option, il est une nécessité absolue. A défaut, sans que vous ayez crié gare, un beau jour, vous étoufferez et vous sentirez complètement embourbée dans ce rôle de maman, ô combien exigeant et intense.
Si vous ne prêtez attention ni à vos besoins, ni à vos émotions, vous risquez d’en souffrir, de perdre de vue ce bonheur maternel que vous espériez pourtant tant ressentir.
Gardez toujours en tête que plus vous vous oublierez, plus la fatigue et le manque d’énergie se feront ressentir, plus il sera difficile de s’en relever.
Prendre du temps pour vous, ne serait-ce que quelques instants, est un véritable « game changer » qui ne saurait être relégué au second plan.
Vous n’en serez pas moins une mauvaise mère. Au contraire !
Vous retrouver l’espace d’un instant (parfois, le simple fait de prendre le temps de respirer un bon coup peut être suffisant) vous permettra de recharger les batteries , de vous sentir mieux et d’être à nouveau disponible pour vos enfants.
Forcez-vous à écouter cette petite voix qui vous invite à ralentir un court instant et cessez de culpabiliser, vous serez et resterez une maman au top !!!